Les employeurs se prononcent pour des assouplissements rapides et complets

2 février 2022 Communiqués de presse

Les employeurs accueillent favorablement les perspectives claires annoncées par le Conseil fédéral concernant les étapes d'assouplissement. Pour ce qui est de l'obligation du certificat et du masque, le Gouvernement devrait toutefois aller de l’avant plus vite et plus résolument, afin de lever toutes les restrictions actuelles.

Le variant Omicron n’ayant pas entraîné la surcharge redoutée des structures hospitalières, le Conseil fédéral met à profit sa marge de manœuvre pour assouplir largement les restrictions liées au coronavirus. L’obligation du télétravail, la quarantaine de contact et l’allocation perte de gain liée aux cas Covid sont immédiatement supprimées.

Après consultation, entre autres, des partenaires sociaux, de nouveaux assouplissements devraient être décidés pour le 17 février. A ce titre, le Gouvernement propose de lever pratiquement toutes les mesures en une ou deux étapes. La variante la plus prudente prévoit que l’obligation de porter un masque, la règle des 2G et l’obligation d’obtenir une autorisation pour les grandes manifestations à l’intérieur ne seraient supprimées que dans un deuxième temps. L’obligation pour les personnes testées positives de s’isoler serait toutefois maintenue. Dans tous les cas, les certificats reconnus également par l’UE continueront d’être utilisés dans le trafic international des voyageurs tant que d’autres États appliqueront encore des restrictions d’entrée.

Pour l’Union patronale suisse (UPS), ces allègements sont compréhensibles et justes. Ils offrent aux employeurs une perspective claire et une plus grande sécurité de planification et de décision. Au demeurant, la population manifeste clairement sa volonté de retrouver une vie normale et pour l’UPS, cet optimisme est justifié. Il faut maintenant un engagement clair pour que les autres mesures qui ont été imposées ces deux dernières années soient rapidement levées à leur tour et que l’on sorte de la «situation particulière». Les employeurs encouragent donc le Conseil fédéral à s’engager résolument dans la voie d’un abandon complet, afin d’éviter de nouveaux dommages économiques et sociaux. Après consultation de ses membres et en fonction de la situation médicale, notre faîtière se prononcera probablement en faveur d’une levée en une seule étape (variante 1).

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