Le texte mis en consultation du message relatif à l’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation (message FRI) laissait déjà entrevoir la situation tendue du budget de la Confédération – ce pour quoi l’Union patronale suisse (UPS) a exprimé sa compréhension de principe. Le message soumis au Parlement serre à présent la ceinture de 500 millions supplémentaires dans l’attribution du soutien financier et se heurte ainsi à la limite des économies possibles.
Pas de réduction des prestations au détriment de la formation professionnelle
L’UPS demande que, malgré la pression des économies, le pourcentage de la participation de la Confédération aux coûts des pouvoirs publics pour la formation professionnelle (25 pour cent), tel que réglé dans la loi sur la formation professionnelle, ainsi que le financement des parts publiques de la formation professionnelle supérieure continuent d’être garantis. Le nombre croissant d’apprentis ainsi qu’une éventuelle augmentation des coûts de formation – notamment en raison de la numérisation continue – ont été pris en compte dans la planification financière pour la prochaine période de financement, conformément au message. Pour l’UPS, il est en outre important que des fonds de promotion de projets soient toujours disponibles pour le développement professionnel et, par exemple, pour SwissSkills. C’est ce qui est prévu dans le cadre financier actuel. Il ne doit pas y avoir de nouvelle réduction ou redistribution des dépenses qui entraînerait une réduction des prestations et des coupes pour la formation professionnelle.
Les compétences doivent être respectées – y compris sur le plan financier
Il est également très important d’augmenter encore la transparence des dépenses forfaitaires de la Confédération en faveur de la formation professionnelle – en incluant également les coûts des cantons. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’évaluer de manière compréhensible le potentiel d’économies et / ou un besoin de financement accru.
L’UPS demande en outre que les compétences soient respectées. En ce qui concerne le projet «viamia», elle soutient un financement dégressif de la part de la Confédération, étant donné que la mise en œuvre efficace et donc l’augmentation de l’employabilité devraient réduire à moyen terme les coûts sociaux dans les cantons.
L’UPS se félicite que la formation continue soit mentionnée comme une priorité dans le message FRI et qu’elle soit encouragée en conséquence. Il convient toutefois d’éviter autant que possible d’éventuelles distorsions de concurrence dues à des subventions fédérales et à un retrait des contributions des entreprises. Pour l’UPS, des dépenses supplémentaires en faveur des organisations de la formation continue (OFC) ne sont donc pas pertinentes.
De nouvelles coupes doivent être clairement rejetées
En résumé, l’UPS est d’avis que les compétences générales ainsi que l’efficacité et l’efficience des dépenses doivent être intégrées dans toutes les décisions relatives au budget de la Confédération et dans les affaires politiques et que, surtout, les moyens fortement liés dans tous les domaines de dépenses doivent être examinés de manière globale. Du point de vue de la formation professionnelle, le cadre financier actuel est soutenu, mais de nouvelles réductions et d’éventuels effets d’éviction au sein du paysage de la formation au détriment de la formation professionnelle sont clairement rejetés.