Nouveaux modèles de maturité professionnelle seulement en cas de besoin

3 février 2017 Procédures de consultation

Il est question de flexibiliser la maturité professionnelle, par exemple en anticipant ou retardant le début ou la fin ou par d’épreuves partielles dans certaines branches. Sur le principe, les employeurs saluent la flexibilisation des conditions-cadre de l’enseignement prodigué en vue de la maturité professionnelle. Toutefois, de nouveaux modèles de formation ne devraient être introduits qu’en cas de besoins avérés.

Le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a mené une consultation sur différents modèles de flexibilisation concernant la maturité professionnelle. La flexibilisation doit permettre, en cas de besoin avéré, d’introduire de nouveaux modèles de formation répondant aux besoins des élèves et des entreprises. Dans la perspective des employeurs, les modèles particulièrement intéressants sont ceux qui ne permettent d’obtenir la maturité professionnelle qu’après la fin de la formation professionnelle de base. A l’inverse, les modèles dans lesquels l’enseignement en vue de l’obtention de la maturité professionnelle débute déjà avant le début de l’apprentissage doivent être évalués d’un regard critique.

En outre, si une introduction éventuelle de nouveaux modèles est envisagée, une coordination intercantonale s’impose. Pour les entreprises qui donnent une formation dans plusieurs cantons, un accroissement de la complexité du système à partir d’une diversité cantonale et régionale possible de modèles de formation devient problématique. Enfin, la majorité des entreprises formatrices semblent être satisfaites de l’offre actuelle. Leur disposition à soutenir l’enseignement au niveau de la maturité professionnelle ne varierait pas de manière déterminante si l’on procédait à l’adaptation de modèles.