Mise en place d’une «Task Force Perspectives Apprentissage 2020»

7 mai 2020 Nouvelles

Afin de maintenir l’équilibre entre l'offre de places de formation et le nombre de candidats sur le marché des places d’apprentissage à l’aide de ressources appropriées même pendant la crise du coronavirus, la Confédération met sur pied, jusqu’à la fin 2020, une «Task Force Perspectives Apprentissage 2020 ». Celle-ci sera chargée de promouvoir le recrutement d'apprentis et l'embauche de titulaires d’une formation professionnelle. Partie prenante de cette initiative, l’Union patronale suisse soutient la task force et ses objectifs.

Au sein de la nouvelle «Task Force Perspectives Apprentissage 2020», l’Union patronale suisse (UPS) est représentée par Nicole Meier. En tant que responsable du secteur Formation à l’UPS et en coordination avec les partenaires du réseau, elle suit les développements touchant le domaine de la formation dans une optique plus spécifiquement axée sur les besoins des partenaires depuis le déclenchement de la pandémie du Covid-19. L’UPS juge essentiel que les partenaires unissent leurs forces au sein de la task force afin d’identifier rapidement les besoins d’intervention les plus urgents et de pouvoir agir de manière ciblée pour exploiter au mieux tous les potentiels.

La task force ambitionne de pourvoir les plus de 15 000 postes d’apprentissage encore vacants. Sa principale démarche consistera donc à fournir un soutien et une orientation directs aux jeunes en recherche d’apprentissage. La réouverture des écoles et l’accompagnement correspondant des enseignants et des conseillers en orientation professionnelle joueront à cet égard un rôle important.

Sur le long terme, l’investissement dans la formation des apprentis reste essentiel si l’on souhaite que le marché du travail suisse continue de disposer, après la crise sanitaire, des travailleurs qualifiés dont il aura besoin. L’UPS s’active donc pour que le recrutement d’apprentis reste une haute priorité même pendant la crise. Car plus celle-ci se prolonge, plus la situation des entreprises et de l’économie sera difficile et plus grand sera le risque que des apprentissages soient supprimés, ce qui serait désastreux pour le marché du travail et l’économie.

Un objectif encore plus ambitieux est de veiller à ce que les entreprises formatrices embauchent autant que possible leurs apprentis après leur formation. Divers instruments et mesures sont à l’étude à cette fin. Parallèlement, il s’agit aussi d’offrir aux diplômés les meilleures perspectives possibles sur le marché du travail. Avec l’organisation d’examens de fin d’apprentissage différenciés, les bases ont été jetées pour permettre aux jeunes professionnels d’entrer sur le marché du travail avec une qualification valable. D’autres mesures seront toutefois nécessaires.

La task force est aussi une première réponse à la motion sur le soutien aux entreprises formatrices qui vient d’être adoptée lors de cette session spéciale – mais sous l’angle d’une vision globale de la situation des places d’apprentissage, comme le souligne l’UPS.