Le Conseil des États entend promouvoir la formation professionnelle des adultes sans diplôme et apporter ainsi une contribution à la couverture des besoins en spécialistes. Compte tenu de la nécessité de mieux intégrer les travailleurs autochtones sur le marché du travail, (pénurie de main-d’œuvre spécialisée, mise en œuvre de l’initiative sur l’immigration de masse), cet effort est à saluer.
Pour élargir le potentiel des adultes sans diplôme professionnel, il s’agit tout d’abord d’améliorer l’état des données, de s’assurer de la collaboration au niveau des autorités et de garantir que les informations, les conseils, la formation et le processus de qualification sont offerts à coûts modérés, voire gratuitement. Ensuite, il convient aussi de sensibiliser davantage les milieux concernés et leurs employeurs.
Il y a certes en Suisse plusieurs centaines de milliers de personnes sans diplôme professionnel. Mais il ressort des expériences faites à ce jour que sur ce total, seule une minorité vise l’acquisition d’un diplôme formel. D’une part, cela signifie qu’il sera nécessaire de déployer des efforts intenses. D’autre part, il faudra aborder la question avec réalisme. Il est réjouissant que différentes associations de branches aient déjà identifié le potentiel de personnes sans diplôme et aient mis sur les rails des projets correspondants.
