Une lueur d’espoir pour les organisateurs d’événements

28 avril 2021 Nouvelles

Les «outils décisionnels» annoncés par le Conseil fédéral pour l'organisation de manifestations donnera aux organisateurs et aux cantons une certaine sécurité de programmation. Le Gouvernement n’entend pas pour autant s'engager sur un calendrier d’ouvertures. Il se montre néanmoins plus précis sur le «parapluie de protection» (financière) qu’il entend mettre en place pour les organisateurs.

Sur la base de la loi Covid-19, le Conseil fédéral veut permettre progressivement aux organisateurs de grandes manifestations et aux cantons d’organiser à nouveau des rassemblements de plusieurs centaines de participants. Lors d’une phase d’essai en juin, des événements réunissant entre 300 et 600 personnes seront possibles, moyennant pour chacun l’approbation du canton. Selon les résultats de cette expérience, les grands événements comptant jusqu’à 10 000 participants seront alors de nouveau autorisés.

Le Conseil fédéral parle vaguement d’ouvertures en été, car il ne veut pas s’engager sur un calendrier concret. Mais il est clair que des assouplissements seront possibles si la pandémie ne s’aggrave pas et si la campagne de vaccination en Suisse progresse rapidement.

Le plan d’ouverture est un signe encourageant pour les organisateurs, qui peuvent ainsi planifier sereinement leurs événements. De plus, ils seront assurés de recevoir une protection financière sous certaines conditions si la situation épidémiologique de cet été devait rendre impossibles les manifestations supra-cantonales de plus de 1000 personnes. Selon le Conseil fédéral, la prise en charge des coûts par la Confédération et les cantons sera plafonnée à 5 millions de francs par manifestation. L’organisateur devra assumer une franchise de 30 000 francs sur les frais non couverts et une quote-part de 20 pour cent sur le montant restant.

Les outils décisionnels doivent être concrétisés par une ordonnance. Une consultation sera donc menée d’ici au 10 mai notamment auprès des cantons, des associations de branches concernées et des organisations faîtières des partenaires sociaux.