Face à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée qui sévit actuellement, de nombreuses branches dépendent de la possibilité de recruter les spécialistes dont ils ont besoin dans le monde entier. Les diplômés étrangers d’une haute école suisse offrent à cet égard un potentiel élevé.
L’Union patronale suisse (UPS) soutient en principe la réglementation d’aujourd’hui, selon laquelle l’admission sur le marché du travail suisse de personnes actives provenant de pays tiers est liée à la condition que ces personnes soient demandées par le marché du travail suisse. De même, elle approuve l’exception actuelle à la règle de priorité pour les travailleurs indigènes en faveur des étrangers titulaires d’un diplôme universitaire suisse lorsque leur activité lucrative présente un fort intérêt scientifique ou économique. Dans la pratique, le critère de «haute spécialisation» peut toutefois avoir pour conséquence que la personne concernée n’ait pas accès au marché du travail suisse et soit ainsi perdue pour ce marché. Les critères à définir dans le cadre de la consultation ne doivent donc pas aller à l’encontre de la demande de révision. La Suisse a investi d’importantes ressources dans la formation de ces professionnels, dont les capacités doivent aussi être utilisées dans notre pays.
L’UPS salue donc la proposition qui prévoit, sous la forme d’une exception aux contingents d’États tiers, de faciliter l’admission des spécialistes formés dans les hautes écoles helvétiques.