Encore plus de professions soumises à l’obligation d’annonce

30 novembre 2021 Nouvelles

En 2022, un nombre encore plus élevé de professions seront soumises à déclaration. Comme la définition des fonctions recherchées n'est pas toujours claire, des incertitudes sont de nouveau prévisibles. L'Union patronale suisse critique surtout le délai de blocage.

Le président de la Confédération Guy Parmelin, chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR), a confirmé la liste des genres de professions soumises à l’obligation d’annonce à partir de 2022. Le seul critère qui impose l’obligation d’annoncer les postes vacants pour la liste de ces professions est un taux de chômage d’au moins 5 pour cent. La liste s’appliquera dès le 1er janvier 2022.

Pour 2021, la liste reflétait déjà l’augmentation du taux de chômage due à la pandémie de Covid-19. A cause de cette hausse du chômage, le nombre de professions soumises à déclaration sera encore un peu plus élevé l’an prochain. Pour l’Union patronale suisse (UPS), on peut de nouveau s’attendre à des situations d’incertitude, car les fonctions visées ne sont pas toujours clairement représentées dans la liste officielle des professions.

Pour l’UPS, outre ces imprécisions, un autre problème demeure: le délai de blocage de cinq jours. Ce délai empêche de trouver rapidement une solution sûre en cas d’absence annoncée à court terme, de plusieurs semaines, qu’il s’agit de combler immédiatement. Par ailleurs, dans certains cantons des employeurs signalent que la personne qui leur est proposée ne correspond souvent pas au poste mis au concours. L’UPS juge nécessaire, là aussi, d’optimiser si possible la mise en adéquation.