Il est essentiel que la transition entre l’école obligatoire et la formation professionnelle se fasse en douceur. Du fait que les jeunes quittent l’école de plus en plus tôt, des modifications s’imposent dans la protection des jeunes travailleurs: l’âge limite appliqué aux travaux dangereux pendant l’apprentissage doit être abaissé de 16 à 15 ans. En contrepartie, les mesures de protection doivent être améliorées. Mais elles ne doivent pas pour autant charger inutilement les entreprises de formation.
Aujourd’hui déjà, 10 pour cent environ des jeunes qui quittent l’école obligatoire ont moins de 16 ans. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux à entrer plus jeunes dans la vie professionnelle. Cela pose un petit problème. Le régime de protection des jeunes travailleurs interdit catégoriquement les travaux dangereux aux moins de seize ans: or la moitié des formations de base professionnelles englobe de telles activités. Des changements s’imposent donc dans la protection des jeunes travailleurs.
Dans sa prise de position relative au projet de révision sur ce sujet, l’Union patronale suisse (UPS) salue l’abaissement de 16 à 15 ans de l’âge limite à appliquer aux travaux dangereux. Un passage en douceur entre l’école obligatoire et la formation professionnelle est essentiel. L’UPS accepte en contrepartie des mesures de protection renforcées. Elle relève toutefois que ces dispositions doivent être faciles à appliquer. Elles ne doivent pas nuire à la volonté de formation des entreprises. Mais il importe aussi que les entreprises assurent rapidement la sécurité du droit.
