La loi sur la HEFP crée la base d’un centre de compétence pour la formation professionnelle

16 septembre 2020 Nouvelles

Cette nouvelle loi règle les tâches et l’organisation de la Haute école fédérale en formation professionnelle (HEFP) et jette les bases d’un centre de compétences national en matière de formation professionnelle. Avec l'intégration institutionnalisée des organisations du monde du travail, une revendication centrale de l'Union patronale suisse a été intégrée dans la loi.

Après le Conseil des Etats, le Conseil national vient à son tour d’entrer en matière sur le projet de loi du Conseil fédéral (19.070), qu’il a adopté à l’unanimité. Lors de la session d’été, le Conseil des États avait suivi la proposition de sa commission – et, par la même occasion, la revendication de l’Union patronale suisse (UPS) – en faveur de l’intégration institutionnalisée des organisations du monde du travail (OrTra).

Les deux Chambres adhèrent aux principaux objectifs de la nouvelle base juridique, à savoir le renforcement de la formation professionnelle et la proximité avec le monde du travail. Cette orientation est pleinement partagée par l’UPS. Pour les employeurs, il est également essentiel de renforcer la dimension nationale de la formation professionnelle.

La nouvelle loi pose les bases nécessaires pour positionner la Haute école fédérale en formation professionnelle (HEFP) comme un centre de compétences pour la formation professionnelle dans le paysage universitaire suisse. Il réglemente les tâches et l’organisation de la HEFP (anciennement Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle IFFP) en tant qu’institution de droit public de la Confédération dotée d’une personnalité juridique propre.

Il est donc essentiel que la HEFP, en tant que centre d’excellence national, puisse offrir ses services aux organes nationaux et aux autres acteurs de la formation professionnelle. Son positionnement de haute école est particulièrement important pour les études sanctionnées par un certificat ou un diplôme destinées aux enseignants des écoles professionnelles.

Il est indispensable d’empêcher l’académisation de la formation professionnelle et de promouvoir, au contraire, son développement dans l’intérêt des parties prenantes. A cette fin, la participation systématique des OrTrA et des partenaires sociaux sera d’une importance cruciale.