Pour 2014, les autorisations de séjour de courte durée et autorisations de séjour devraient au moins rester au niveau de 2013. Pour les autorisations de séjour de courte durée en faveur de personnes issues d’Etats tiers, l’Union patronale suisse réclame 500 autorisations supplémentaires et en demande 1000 de plus pour les prestataires de services provenant de l’UE/AELE. Compte tenu de l’amélioration des perspectives conjoncturelles, ces exigences sont légitimes. De plus, pour ces deux types de contingents, il s’agit uniquement de séjours temporaires en Suisse.
Chaque année, la Confédération fixe les chiffres des contingents pour les bénéficiaires d’autorisations de séjour de courte durée et d’autorisations de séjour venant travailler en Suisse. Pour l’an prochain, l’Union patronale suisse (UPS) demande que ces chiffres soient au moins équivalents à ceux de 2013. Une diminution des contingents donnerait un mauvais signal à l’économie.
Pour les séjours de courte durée de personnes issues d’Etats tiers, l’UPS préconise une augmentation de 500 autorisations. Face à l’épuisement rapide du contingent observé durant l’année en cours et aux perspectives conjoncturelles plus favorables, cette mesure apparaît légitime. D’autant plus qu’il s’agit uniquement d’autorisations liées à des séjours passagers en Suisse. Une diminution du contingent ne serait pas acceptable.
Pour ce qui est des autorisations de séjour de courte durée réservées aux prestataires de services issus des pays de l’UE/AELE, l’UPS demande que l’ensemble du contingent soit augmenté de 1000 autorisations. On a constaté que les contingents, attribués trimestriellement, étaient épuisés dans un délai de 1,5 à 2 mois sur l’année 2013 (tout comme en 2012). Une hausse du nombre d’autorisations correspondrait donc aux besoins. Pour ce type de contingent également, il s’agit de séjours temporaires en Suisse et non pas d’arrivées durables.
