L’UPS salue le train de mesures d’aide destiné aux extreprise en difficultés

20 mars 2020 Communiqués de presse

Le Conseil fédéral vient à la rescousse de l'économie avec un paquet d'aide de 42 milliards de francs. Garantir la liquidité des entreprises doit rester une priorité absolue. On évitera ainsi des dommages économiques encore bien plus graves.

Le Conseil fédéral complète l’aide d‘urgence annoncée la semaine dernière par un montant supplémentaire de 32 milliards de francs. Sur cette somme, 20 milliards sont réservés à des prêts relais pour les entreprises subissant une crise de liquidité du fait de la pandémie. Les 12 milliards restants sont destinés à étendre les indemnités de chômage partiel aux travailleurs avec des contrats de travail temporaire et aux apprentis, ainsi qu’à fournir une aide directe aux indépendants en difficulté.

L’Union patronale suisse salue cet ensemble de mesures et remercie le Conseil fédéral pour son initiative ciblée et d’envergure. Les mesures individuelles apportent au commerces, aux arts et métiers et aux branches particulièrement frappées par la pandémie les injections de liquidités dont ils ont un besoin urgent. Cet important dispositif de soudure préserve l’économie suisse de dommages beaucoup plus importants.

Face au nombre croissant de recours aux indemnités de chômage partiel que l’on enregistre chaque jour, l’UPS demande au Gouvernement de faire tout son possible pour que les entreprises puissent accéder rapidement et facilement à l’ensemble des aides. A côté de la Confédération, les banques jouent un rôle clé dans l’octroi de crédits relais et de garanties. Pour soutenir l’économie, il importe aussi que les travailleurs indépendants n’ayant pas de caisse de chômage puissent demander un salaire de substitution via le régime des allocations pour perte de gain. De même, le report du versement des contributions aux assurances sociales contribuera à réduire la charge des entreprises et indépendants en difficulté.

L’UPS confirme son soutien aux louables mesures prises jusqu’ici par le Gouvernement. Dans l’intérêt du pays, le Conseil fédéral doit maintenant prendre des mesures supplémentaires pour éviter des dommages permanents à l’économie suisse. L’UPS en appelle donc au Conseil fédéral pour qu’il représente encore plus clairement à la population que l’économie dépend plus que jamais de la main-d’œuvre. Les emplois resteront assurés si les mesures de protection de la Confédération sont rigoureusement respectées. Grâce aux efforts conjoints des salariés et des employeurs, l’économie ne s’immobilisera pas malgré le coronavirus et les chaînes de valeur qui fonctionnent ne seront pas détruites.

Le Conseil fédéral n’a pas encore réglé la question de la flexibilisation des horaires de travail, que les employeurs appellent de leurs vœux. Les entreprises qui doivent s’organiser différemment, par exemple pour respecter la consigne de distance de sécurité ou pour fractionner leurs services («split office»), ont besoin d’une marge de manœuvre juridique plus large pour adapter temporairement leurs modèles de travail.

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