L’examen fédéral de maturité professionnelle permet d’atteindre le diplôme portant ce nom indépendamment de la fréquentation d’une filière de formation correspondante. Ainsi, les personnes professionnellement actives qui sont obligées d’opter pour des formes d’apprentissage souples atteignent un niveau de maturité spécialisée leur donnant accès aux filières des hautes écoles spécialisées permettant d’atteindre le niveau de formation suivant du degré tertiaire A. Cette possibilité est importante car elle permet un développement éducatif et des carrières professionnelles diversifiées qui évoluent de plus en plus à partir d’une orientation linéaire en direction de l’apprentissage tout au long de la vie.
Ces modifications nécessitent une nouvelle réglementation des examens fédéraux de maturité professionnelle. Celle-ci assure qu’un certificat fédéral de maturité professionnelle reconnaît les mêmes qualifications, quelle que soit la voie par laquelle il a été obtenu. L’Ordonnance du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) sur l’examen fédéral menant à la maturité professionnelle fédérale (OEFMP) concrétise cette nouvelle réglementation.
Dans sa prise de position, l’Union patronale suisse qualifie l’ordonnance actuelle d’adaptation formelle nécessaire et judicieuse. Le nouveau régime d’attribution des compétences qui lui est associé, réparti entre le SEFRI et la Commission fédérale de la maturité professionnelle CFMP conduit à l’objectif visé. Il permet à la CFMP consultative de se retirer d’activités opérationnelles et d’assurer des tâches de caractère supérieur dans l’ensemble du domaine de la maturité professionnelle. En revanche, le changement de nom, à savoir le passage de «examens fédéraux de maturité professionnelle (EFMP)» à «examen fédéral menant à la maturité professionnelle (OEFMP)» alimente la critique. Le nom en vigueur jusqu’ici ainsi que son abréviation sont considérés comme établis.
