Les employeurs se félicitent de la révision partielle

23 septembre 2022 Procédures de consultation

Les formateurs professionnels doivent pouvoir poursuivre la formation et l’encadrement des apprenti-e-s même en situation de réduction de l’horaire de travail. Il faut en effet continuer de faire fonctionner le système de formation professionnel en alternance même quand la conjoncture est difficile. Un point important a pourtant été oublié dans cette révision de la loi.

Le projet de révision partielle de la loi sur l’assurance chômage (LACI) vise à garantir la formation et l’accompagnement des apprenti-e-s dans les entreprises touchées par le chômage partiel. Les formatrices et formateurs doivent pouvoir poursuivre la formation et l’encadrement des futurs professionnel-le-s pendant les heures assimilées à une perte de travail entrant en considération. Ce régime a été introduit lors de la pandémie de Covid-19. L’Union patronale suisse (UPS) se félicite par principe des adaptations prévues. Le système en alternance peut ainsi être respecté même en période de difficultés économiques et la formation des apprenti-e-s être maintenue dans les entreprises.

Pour pouvoir y parvenir, l’UPS demande l’adaptation suivante: Dans certaines branches et entreprises, le formateur professionnel est responsable de plusieurs apprenti-e-s et, selon la situation doit surtout s’occuper de tâches administratives et de coordination. Dans ce cas de figure, les apprenti-e-s sont souvent encadrés par les formateurs pratiques dans la formation professionnelle concrète. C’est la raison pour laquelle, dans le souci de garantir la formation des apprenti-e-s en situation de crise, les formateurs pratiques devraient être pris en compte par ce régime exceptionnel.