Le projet de révision partielle de la loi sur l’assurance chômage (LACI) vise à garantir la formation et l’accompagnement des apprenti-e-s dans les entreprises touchées par le chômage partiel. Les formatrices et formateurs doivent pouvoir poursuivre la formation et l’encadrement des futurs professionnel-le-s pendant les heures assimilées à une perte de travail entrant en considération. Ce régime a été introduit lors de la pandémie de Covid-19. L’Union patronale suisse (UPS) se félicite par principe des adaptations prévues. Le système en alternance peut ainsi être respecté même en période de difficultés économiques et la formation des apprenti-e-s être maintenue dans les entreprises.
Pour pouvoir y parvenir, l’UPS demande l’adaptation suivante: Dans certaines branches et entreprises, le formateur professionnel est responsable de plusieurs apprenti-e-s et, selon la situation doit surtout s’occuper de tâches administratives et de coordination. Dans ce cas de figure, les apprenti-e-s sont souvent encadrés par les formateurs pratiques dans la formation professionnelle concrète. C’est la raison pour laquelle, dans le souci de garantir la formation des apprenti-e-s en situation de crise, les formateurs pratiques devraient être pris en compte par ce régime exceptionnel.