Depuis 2017, la Conférence suisse des branches de formation et d’examen commerciales (CSFEC) fait avancer la réforme de l’apprentissage de commerce, la formation initiale la plus choisie en Suisse. L’apprentissage de commerce doit être réformé en profondeur avec les partenaires associés (notamment les cantons, les représentants des écoles professionnelles et des branches) dans le cadre du projet «vente 2022+» d’ici au début de l’année d’apprentissage 2022. Après audition du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et un échange ouvert entre les partenaires associés, la date d’introduction a été reportée à 2023. En même temps, il a été décidé d’approuver rapidement les prescriptions touchant la formation. Cela donne aux parties prenantes suffisamment de temps pour une mise en œuvre de haute valeur basée sur les concepts de formation.
L’Union patronale suisse (UPS) regrette cet ajournement, car l’organe responsable a rempli tous les critères qui lui étaient imposés pour une mise en œuvre l’an prochain. De plus, le processus de développement professionnel programmé a donné à tous les acteurs et toutes les branches la possibilité de s’impliquer à un stade précoce. L’UPS salue néanmoins la décision prise par les partenaires, qui offre désormais à tous les acteurs la sécurité de planification nécessaire.
L’UPS, l’Union suisse des arts et métiers (usam) et la Société des employés de commerce (SEC) sont unies dans leur soutien à la réforme. Pour que les entreprises continuent à former des spécialistes compétents à l’avenir, elles ont besoin de programmes de formation initiale attrayants. Ceux-ci doivent être régulièrement et intégralement adaptés aux exigences en continuelle mutation du marché du travail. Pour le développement futur de la formation professionnelle, il est important que ce processus soit remis sur le devant de la scène, que les organes compétents reçoivent la confiance nécessaire et que les parties prenantes puissent s’impliquer à un stade précoce.
