Oui à la libéralisation des heures d’ouverture des boutiques de stations-service

3 mai 2012 Nouvelles

Dans sa réponse à la consultation, l’Union patronale suisse soutient la libéralisation des heures d’ouverture de ces boutiques. Avec le réaménagement proposé, une réglementation libérale serait réalisée, qui prend en compte les changements d’habitudes et les nouveaux besoins de la population.

Au centre de la discussion : une adaptation de la loi sur le travail. Les magasins des stations-service situées sur les aires de repos des autoroutes et sur les grands axes routiers, qui proposent des produits et services correspondant aux besoins particuliers des automobilistes, pourraient aussi les vendre sans autorisation de 1 heure à 5 heures du matin.

Un travail coûteux et nécessaire
Selon la réglementation actuelle, le personnel présent entre 1h. et 5 h. du matin ne peut vendre aucune marchandise à l’exception du carburant et des produits finis tels que du café et des sandwichs. Pour les exploitants des boutiques de stations-service, cela signifie qu’ils doivent recouvrir (coûteusement) une grande partie de leur assortiment, ou fermer l’accès à des secteurs entiers du magasin. Ce qui mène à ceci : on pourra, par exemple, obtenir une pizza chaude alors que, dans le même laps de temps, une pizza surgelée à l’emporter ne pourra pas être vendue.

Dans sa prise de position, l’Union patronale suisse (UPS) indique que la clientèle comprend mal ces mesures. Elle ne voit pas pourquoi une pizza chaude, qui nécessite une préparation, peut être mise en vente, tandis qu’elle ne peut passer à la caisse pour s’acquitter du prix d’une pizza surgelée. Les magasins des stations-service doivent obligatoirement être rattachés à ces stations. Le personnel qui s’occupe des pompes à essence, notamment à la caisse, est par conséquent présent.

Ne pas interdire par principe le travail de nuit et du dimanche
Avec le réaménagement proposé, l’UPS estime qu’une réglementation libérale serait réalisée, qui prend en compte le changement des habitudes et des besoins de la population.  Sur le fond, l’Union patronale soutient les réglementations en faveur du travail de nuit et du dimanche. Une abolition de principe de ces réglementations n’est pas un but en soi. Le changement proposé ne conduit pas à l’engagement de personnel supplémentaire qui serait concerné par le travail de nuit.

Dans sa position, l’UPS soutient l’élimination de la condition liée au « fort trafic », tout en suggérant la révision de la notion de « grands axes routiers ». Notre association propose en outre d’introduire une limitation des surfaces des magasins en lieu et place de la définition de l’assortiment.