Pour la journée « Futur en tous genres », appelée jusqu’ici « Journée nationale des filles », jeunes gens et jeunes filles ont jeté un regard sur les territoires professionnels réservés aux deux sexes.
Des garçons humaient l’air des crèches, des maisons de retraite ou des secrétariats, trois lieux, aujourd’hui encore, plus ou moins réservés aux professions féminines. L’objectif de la journée « Futur en tous genres » était de montrer que les métiers n’ont pas de sexe, que les hommes peuvent conjuguer famille et emploi et les femmes oeuvrer comme techniciennes ou ingénieures. Comme l’ont communiqué jeudi les organisateurs de « Futur en tous genres », quelque 1000 entreprises se sont inscrites sur le site web de l’événement. Des milliers de filles et de garçons ont donc participé à cette journée de sensibilisation.
Dans le cadre des projets « Filles et techniques » et « Filles et informatique », environ 700 jeunes filles ont visité des entreprises, des hautes écoles spécialisées et des universités. Elles ont pu observer le travail des techniciennes et informaticiennes. Afin de sensibiliser les garçons aux professions dites féminines, 240 crèches, maisons de retraite et homes médicalisés ont ouvert leurs portes jeudi. Ils ont pu vivre ainsi « la journée d’un animateur professionnel ».
« Futur en tous genres » a été lancé en 2001 sous l’appellation de « Journée des filles ». Cette année, cette initiative à succès fête ses 10 ans. Il s’agit d’un projet des Bureaux de l’égalité des cantons d’Appenzell-Rhodes intérieures, de Berne, de Bâle-Campagne, de Fribourg, de Genève, des Grisons, de Lucerne, d’Obwald/Nidwald, de Saint-Gall, du Tessin, de Zurich ainsi que de la ville de Berne. Il est soutenu financièrement par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT).
Plus d’informations sous: www.futurentousgenres.ch/fr
