L’Union patronale suisse prend connaissance avec satisfaction des résultats de la dernière étude Pisa. Les élèves de 15 ans ont pu conserver leur niveau élevé en mathématiques et en sciences. Leur aptitude à la lecture peut encore être améliorée.
Les écolières et écoliers de 15 ans ont pu légèrement améliorer leur performance en lecture de 494 à 501 points, par rapport à la première étude Pisa effectuée en 2000. La Suisse dépasse ainsi la moyenne de l’OCDE (493 points) et se place parmi les 12 meilleurs pays de cette organisation. C’est ce qui ressort de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP), lors de la présentation du quatrième rapport Pisa. Les « écoliers modèles » sont ceux de Corée et de Finlande avec respectivement 539 et 536 points.
Lecture : de meilleurs résultats qu’en 2000
La Suisse fait partie des quelques rares pays de l’OCDE qui sont parvenus à réduire leur proportion d’élèves faibles en lecture depuis 2000, soit de 20,4% à 16,8% des jeunes questionnés. Ce sont essentiellement les performances en lecture des jeunes de 15 ans issus de la migration qui se sont améliorées. Ceux-ci ont presque réduit de moitié l’écart avec les autres jeunes. Dans l’ensemble des 65 pays participants de l’OCDE, la progression des filles en lecture est plus forte que celle des garçons. En Suisse, avec 39 points, l’écart correspond exactement à celui de la moyenne de l’OCDE.
En mathématiques, où la Suisse occupait déjà les premiers rangs dans les études précédentes, les jeunes se classent troisièmes des pays participants, après les Coréens et les Finnois. Par rapport à 2003, les écoliers helvétiques ont amélioré leur score, qui passe de 527 à 534 points. Les pays voisins se situent nettement derrière le nôtre. Dans le domaine des sciences, les Suisses ont à nouveau obtenu un bon résultat, celui-ci passant de 512 à 517 points de 2006 à 2009. L’Allemagne et le Liechtenstein devancent légèrement la Suisse (520 points chacun), laquelle laisse derrière elle la France, l’Italie et l’Autriche.
Importance d’une école élémentaire performante pour le monde du travail
L’Union patronale suisse (UPS) est très intéressée par une école élémentaire performante. Celle-ci doit bien préparer à la suite de la formation, notamment la formation professionnelle et l’accès au monde du travail.
Actuellement, l’étude Pisa représente l’unique source de données chiffrées sur le niveau de performance des écoliers et écolières de 15 ans en Suisse. C’est pourquoi ces résultats doivent être sérieusement pris en considération. En première analyse, le tableau, ils sont positifs, indiquant une légère augmentation du niveau de performance. La première place en mathématiques ainsi que la bonne moyenne en sciences sont réjouissantes – et indispensables à une économie très développée.
Encore trop de lecteurs médiocres
Trop de jeunes éprouvent encore de la difficulté à lire. Ils ne parviennent pas à situer toutes les informations importantes dans un texte. Dans les entreprises, ces faiblesses ont un effet négatif au quotidien et compromettent le succès d’une formation professionnelle de base. L’UPS estime qu’à cet égard, des progrès s’imposent d’urgence. Il faut donc encourager les élèves les plus faibles tout en continuant à soutenir à fond les bons et les meilleurs d’entre eux.
Les projets en cours de la CDIP – qui prévoient des objectifs de formation nationaux révisables – ainsi que les projets HarmoS et Plan d’études 21 qui leur sont liés – doivent être poursuivis de manière conséquente. Les performances du système scolaire suisse seront ainsi mesurées de façon plus ciblée et l’école élémentaire pourra s’adapter aux exigences de l’avenir.
