Rente AVS de veuve et de veuf: Les employeurs saluent en principe le texte du message

23 octobre 2024 Nouvelles

Les veuves et les veufs doivent être traités de la même manière en ce qui concerne les rentes de survivants AVS. Désormais, elles doivent recevoir une rente de survivant jusqu'aux 25 ans révolus du plus jeune enfant – et ce indépendamment de l'état civil des parents. Les employeurs s'en félicitent, tant en raison de la suppression de l'inégalité de traitement que de l'adaptation aux réalités de la vie actuelle.

Lorsqu’un parent décède, c’est une période difficile et éprouvante pour la famille. Non seulement sur le plan émotionnel, mais aussi, selon les cas, sur le plan financier. Pour soutenir dans un premier temps la famille et garantir l’éducation des enfants, la rente de veuve ou de veuf de l’AVS intervient dans un tel cas. Jusqu’à présent, les femmes et les hommes n’étaient pas traités de manière égale en ce qui concerne cette rente de survivant, ce que le Conseil fédéral (CF) doit adapter suite à une décision de la Cour européenne des droits de l’homme.  

Dans son message au Parlement, le CF propose de verser la rente de veuve et de veuf jusqu’à ce que le plus jeune enfant ait atteint l’âge de 25 ans. En outre, les rentes doivent être versées indépendamment de l’état civil des parents, donc également pour les familles recomposées ou les personnes non mariées.  

Les employeurs saluent le fait que le versement s’arrête lorsque le plus jeune des enfants atteint l’âge de 25 ans. En effet, la rente est destinée à soutenir le parent restant pour le temps consacré à la garde et à l’éducation des enfants, qui devrait être couvert dans la plupart des cas par cette limite d’âge. En conséquence, l’Union patronale suisse (UPS) estime qu’il serait également approprié de mettre fin au versement d’une allocation à la fin de la formation initiale, mais au plus tard à l’âge de 25 ans révolus. Cela, tout comme le versement indépendamment de l’état civil, est une adaptation aux réalités actuelles que l’UPS salue.  

Par ailleurs, les employeurs estiment également judicieux que les dispositions transitoires soient adaptées et que les moins de 50 ans aient encore droit à une rente pendant deux ans. La période de réorientation est ainsi couverte financièrement.