Le peuple a nettement rejeté l’initiative Ecopop. La majorité des citoyens suisses ne veut pas d’un quota d’immigration fixe combiné à une hausse de l’enveloppe d’aide au développement dédiée à des mesures de planification familiale volontaire. Le plafonnement à 16’000 du nombre des personnes autorisées à entrer dans notre pays chaque année aurait non seulement privé virtuellement l’économie suisse de toute possibilité de développement, mais aussi fortement compromis sa compétitivité future, partant la prospérité de l’ensemble de la société helvétique.
L’Union patronale suisse se réjouit qu’une nette majorité du souverain suisse ait été sensible à ces risques. Elle n’en prend pas moins au sérieux le malaise que les Suisses ont déjà exprimé en début d’année sur la question de l’immigration en acceptant l’initiative contre l’immigration de masse. Bien que moins radicale que l’initiative Ecopop, celle-ci place notre pays face à des défis de taille. L’initiative Ecopop ayant fort heureusement été refusée, le Conseil fédéral peut maintenant se concentrer entièrement sur la mise en œuvre mesurée et non bureaucratique de la décision du souverain du 9 février dernier. Tâche très délicate s’il en est, tant sur le plan intérieur qu’extérieur, puisqu’il s’agit de défendre les intérêts économiques de la Suisse – comme l’exige le texte de l’initiative – tout en garantissant le maintien des accords bilatéraux avec l’UE.
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