Les compétences des adultes: La Suisse obtient de bons résultats –également en ce qui concerne l’intégration au marché du travail

18 décembre 2024 Nouvelles

Dans l'étude internationale mesurant les compétences des adultes dans les domaines de la lecture, des mathématiques de tous les jours et de la résolution adaptative de problèmes, la Suisse obtient des résultats supérieurs à la moyenne. Les résultats indiquent en outre que l'intégration sur le marché du travail fonctionne bien, même pour les adultes ayant des compétences moindres.

9e en mathématiques de tous les jours, 11e en lecture et 12e en résolution adaptative de problèmes: c’est ainsi que la Suisse se classe en comparaison internationale dans l’étude internationale de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui mesure les compétences de base précitées des adultes. Dans les trois domaines, la Suisse se situe ainsi au-dessus de la moyenne des 31 pays au total. Les pays en tête dans les trois catégories sont la Finlande, le Japon et la Suède.

L’étude montre également, entre autres, que la plupart des personnes ayant de faibles compétences sont actives. On peut donc en conclure que le marché du travail suisse propose des offres à différentes personnes ayant des compétences diverses et que l’entrée dans la vie active fonctionne bien. Parallèlement, les personnes actives ont en moyenne des compétences plus élevées que les personnes sans emploi ou inactives. L’activité professionnelle a donc un effet positif sur l’acquisition et le maintien des compétences.

Il est également frappant de constater que, d’une part, les connaissances linguistiques dans la langue du test et, d’autre part, le pays d’origine ont une influence sur les compétences mesurées. Les personnes originaires de pays voisins, dont la langue principale est une langue de test, obtiennent de meilleurs résultats que les personnes originaires de pays de l’UE/AELE ou du reste du monde, dont la langue principale ne correspond pas à une langue de test. Il est également intéressant de noter que les jeunes (16-25 ans) dont les connaissances linguistiques sont insuffisantes ne présentent que rarement de faibles compétences par rapport aux personnes plus âgées ayant les mêmes conditions linguistiques.

Malgré les résultats fondamentalement positifs, les mesures actuelles doivent être évaluées quant à leur efficacité et de nouvelles mesures doivent être élaborées si nécessaire. Il s’agit d’habiliter de manière ciblée les groupes de personnes qui présentent un manque de compétences de base. En principe, on peut observer ce qui suit: Plus l’intégration dans le système éducatif ou sur le marché du travail est précoce, plus ces compétences peuvent être développées et encouragées. L’intégration linguistique joue un rôle central à cet égard. Les résultats de l’étude, supérieurs à la moyenne pour la Suisse, parlent d’un système qui fonctionne heureusement bien, avec des mesures d’intégration efficaces – non seulement en termes de compétences, mais aussi en termes d’intégration sur le marché du travail et dans le système éducatif. L’accessibilité des personnes ayant des compétences moindres restera toutefois un défi.