Pour un retour à la recommandation du télétravail

18 janvier 2022 Procédures de consultation

Le renforcement de l'obligation du certificat ou du télétravail ne doit pas être prolongé jusqu'à fin mars 2022 comme le propose le Conseil fédéral. Les employeurs demandent que les mesures actuelles s'appliquent seulement si elles sont nécessaires d'un point de vue épidémiologique et médical. Compte tenu toutefois de la vague d'Omicron attendue, l'Union patronale suisse soutient la nouvelle ordonnance sur les cas de rigueur.

L’Union patronale suisse (UPS) a de nouveau pris position à deux reprises sur les mesures de lutte contre la crise sanitaire. Il s’agit d’une part des mesures décidées récemment contre la propagation de la pandémie, et qui sont limitées jusqu’au 24 janvier 2022. En font notamment partie la règle des 2G dans certains espaces intérieurs, l’obligation du télétravail et la limitation des rencontres privées. L’UPS demande que ces mesures soient prolongées au maximum jusqu’à fin février 2022. S’il s’avère qu’elles peuvent être levées plus tôt d’un point de vue épidémiologique et médical, elles doivent également être assouplies avant cette date. En raison de la réduction et de la limitation de la quarantaine, l’UPS juge indiqué de supprimer l’obligation du télétravail, en faveur d’une simple recommandation urgente du télétravail. D’une manière générale, notre association faîtière s’engage pour la programmation d’un retour à la normale le plus rapide possible.

Selon les calculs de la Task Force de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), le pic de la vague Omicron sera atteint dans deux semaines environ, ce qui aura de nouveau un impact non négligeable sur l’économie. En raison notamment des cas d’isolement et de quarantaine attendus, l’UPS soutient la nouvelle ordonnance sur les cas de rigueur qui devrait entrer en force jusqu’à juin 2022. Ce texte apporte aux entreprises la sécurité dont elles ont besoin en matière de planification.