La réduction de la quarantaine donne de l’air à l’économie

12 janvier 2022 Communiqués de presse

La réduction de la durée de quarantaine et d'isolement décidée par le Conseil fédéral est essentielle au maintien d'une économie fonctionnelle dans les semaines à venir. Toute réduction plus poussée de la quarantaine doit être étudiée en priorité d'un point de vue médical.

Face à une augmentation massive des cas d’infections de Covid-19 due au variant omicron, le Conseil fédéral a décidé de nouvelles mesures ciblées. Dès lors que la situation dans les unités de soins intensifs ne s’est pas détériorée, le Gouvernement a accepté un changement de paradigme. La durée de la quarantaine et d’isolement sera raccourcie de moitié pour passer à cinq jours. Parallèlement, les règles 2G et 2G+ en vigueur, la limitation des rencontres privées et l’obligation du télétravail seront prolongées jusqu’au 31 mars après consultation.

Les délais actuels de quarantaine et d’isolement étaient de plus en plus critiqués par les entreprises, puisqu’elles risquaient de leur faire perdre du personnel et pouvaient entraîner des interruptions dans les chaînes d’approvisionnement et des difficultés d’approvisionnement. Pour les petites entreprises en particulier, la vague d’omicron qui grossit en ce moment pose le sérieux problème de l’absence simultanée de nombreux employés. De plus, les capacités de l’infrastructure des laboratoires de test et de traçage des contacts ont atteint leur limites.

L’Union patronale suisse (UPS) salue ces adaptations du dispositif de mesures. Réduire la durée de la quarantaine et d’isolement permet d’éviter plus facilement des arrêts de travail importants ayant des conséquences fâcheuses sur les prestations économiques. En outre, des dérogations supplémentaires devraient pouvoir être accordées à certaines branches et professions, par exemple dans le secteur de la santé.

L’UPS est également favorable à ce que la suppression complète de la quarantaine soit envisagée dans le cadre des consultations qui se poursuivent jusqu’au 17 janvier. Les employeurs estiment que toute levée doit être évaluée par les professionnels de la santé. Des allègements médicalement justifiables sont toutefois essentiels pour permettre en particulier aux secteurs économiques d’importance systémique de continuer à fonctionner sans problème.

Renseignements