Assurance-chômage: freiner la hausse des cotisations grâce à la révision!

30 juin 2010 Communiqués de presse

Le Conseil fédéral informe aujourd’hui le public du très haut niveau d’endettement atteint par l’assurance-chômage (AC). Les cotisations paritaires de l’assurance devront être majorées de 0,5 point, plus le pour-cent de solidarité, si le projet de révision de la loi sur l’AC échoue en votation populaire. Pareille augmentation nuirait à l’économie et aux consommateurs. Voilà pourquoi il faut absolument soutenir la révision.

Dans un communiqué, le Conseil fédéral signale que l’endettement de l’assurance-chômage vient d’atteindre un niveau critique. La loi l’oblige donc à relever les cotisations de cette assurance pour empêcher une aggravation ultérieure de la situation financière de l’AC. La hausse de 0,5 point du taux de cotisation mise en perspective par le Gouvernement, ajoutée au pour-cent de solidarité, aurait des effets toxiques pour l’économie et les consommateurs. Sans compter que l’année prochaine, la TVA sera majorée de 0,4 point et que la cotisation au titre des APG progressera de 0,2 point.

La hausse des cotisations de l’AC doit absolument être tempérée. Pour cela, il faut que le souverain approuve la révision de l’AC en votation populaire le 26 septembre 2010. Ce projet, en effet, fera augmenter le taux de cotisation de 0,2 point seulement, plus le pour-cent de solidarité. Autrement dit, moins de la moitié de la hausse qui nous attendrait sans révision! Ce résultat est possible grâce au fait que la révision prévoit aussi des corrections de prestations pour réduire le déficit structurel de près de un milliard de francs dont souffre l’AC.

Le Parlement a voté un projet d’assainissement de l’AC équilibré. L’augmentation des cotisations de 646 millions de francs – dont une partie provient du pourcent de solidarité versé par les assurés aisés – est contrebalancée par quelque 622 millions d’économies sur les prestations. Ces corrections sont judicieuses tant sur le plan de la politique de l’emploi que du point de vue de la politique sociale. Après la révision, l’AC continuera d’offrir d’appréciables prestations financières et restera un excellent instrument d’intégration des chômeurs dans la vie active.