PME suisses: l’emploi continue à s’améliorer

25 novembre 2010 Nouvelles

Les entreprises interrogées par UBS tablent toujours sur une amélioration durable du climat des affaires et ne voient pas dans un proche avenir – malgré un possible ralentissement de la croissance – de raison de s’inquiéter. Les bénéfices et les flux de trésorerie des petites et moyennes entreprises (PME) se sont stabilisés, et les effectifs ont augmenté par rapport à l’année précédente.

Les PME suisses ont légèrement augmenté leur chiffre d’affaires au troisième trimestre. Les résultats varient néanmoins selon le secteur et la branche. C’est ce qu’a révélé l’enquête menée comme chaque trimestre par UBS dans le cadre du baromètre UBS des PME, en collaboration avec l’Union suisse des arts et métiers (USAM). Dans l’industrie, les services et le tourisme, les entreprises ont pu augmenter leur chiffre d’affaires, tandis que les entreprises du bâtiment et du commerce de détail sont seulement parvenues à le stabiliser.

En moyenne, les petites et moyennes entreprises ont pu légèrement augmenter leurs effectifs et stabiliser leurs flux de trésorerie et leurs bénéfices. Seuls les prix de vente présentent une légère dégradation par rapport à l’année précédente, mais la tendance à la baisse de cet indicateur s’est néanmoins quelque peu ralentie.

Dans l’industrie du bâtiment, la situation reste tendue pour les PME. Certes, les chiffres d’affaires se sont stabilisés et les effectifs ont même pu être légèrement augmentés au troisième trimestre, mais pour ce qui est des prix de vente, du bénéfice et des flux de trésorerie, les entrepreneurs observent une nouvelle dégradation par rapport à l’année précédente. Les PME du secteur industriel ont amélioré leur chiffre d’affaires comme au trimestre précédent et les entrepreneurs s’attendent à une poursuite de la tendance au prochain trimestre. Il en va de même du flux de trésorerie.

Dans le secteur des services, les PME se sont moins bien remises de la crise que les grandes entreprises. Il faut dire qu’elles avaient en moyenne moins souffert pendant la crise. Au dernier trimestre, elles sont parvenues à améliorer leurs bénéfices et leur flux de trésorerie, mais dans une moindre mesure que les entreprises comptant plus de 250 collaborateurs.