Perspectives conjoncturelles à court terme favorables, mais aussi des risques économiques mondiaux

17 mars 2011 Nouvelles

Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) revoit nettement à la hausse sa prévision de croissance pour l’économie suisse cette année. Ses experts tablent désormais sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 2,1%, alors que leur pronostic formulé en décembre était de 1,5%.

Les derniers indicateurs conjoncturels de janvier et février sont favorables, a indiqué le Seco. Ni les enquêtes auprès des entreprises, ni le climat de consommation des ménages, ne montrent des signes de faiblesse.

Et malgré l’impact négatif de la force du franc, les exportations helvétiques ont jusqu’ici enregistré de solides expansions, notent les économistes de la Confédération. Ceux-ci estiment toutefois que les cours monétaires finiront par ralentir la croissance des livraisons à l’étranger dans le courant de l’année.

Et certains risques affectent le redressement de l’économie mondiale. Bon nombre de pays affichent encore un niveau d’endettement très élevé, ce qui y empêche une reprise solide de l’activité. Et le risque d’une catastrophe nucléaire au Japon accentue davantage les incertitudes. Selon le Seco, il est probable que pour la conjoncture mondiale et pour la Suisse en particulier, les événements récents au Japon n’aient pas, ou que peu, de retombées négatives. «Cette appréciation de la situation pourrait toutefois changer à la suite d’une catastrophe nucléaire qui affecterait des grandes villes et notamment Tokyo. Dans un tel scénario, l’arrêt des chaînes de production pourrait se prolonger et la dimension de la crise s’aggraver davantage.»

La prévision de croissance pour 2012 reste donc inchangée à 1,9%.