Les PME veulent profiter du programme d’innovation de la Confédération

27 octobre 2011 Nouvelles

Les mesures de la Confédération contre le franc fort suscitent manifestement un grand intérêt au chapitre de l’encouragement de l’innovation. Les entreprises suisses ont déjà présenté 80 demandes de soutien auprès de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI).

Selon la CTI, 80% des demandes présentées jusqu’ici émanent des PME. Le montant sollicité à ce jour se monte à 50 millions de francs. Ce chiffre correspond à la moitié du crédit total de 100 millions de francs promis à la CTI par le Parlement pour mettre en place ses «mesures d’accompagnement contre le franc fort».

L’exportabilité des produits et leur potentiel sur le marché : une nécessité
Cette mesure vise à aider les entreprises dans différents domaines. Selon la CTI, elles bénéficient d’un accès accéléré de leurs produits sur le marché, de conseils personnalisés prodigués par des « conseillers en innovation » ou de l’accès à de nouvelles infrastructures et connaissances spécialisées à la faveur de projets de développement communs avec les hautes écoles. En outre, des projets de développement seront aussi soutenus grâce aux mesures spéciales de la Confédération jusqu’à l’arrivée d’un produit sur le marché et une proportion d’innovations très risquées sera encouragée de manière ciblée.

Seuls seront soutenus les projets mis en œuvre par des institutions de recherche reconnues. Selon la CTI, les entreprises elles-mêmes ne touchent pas d’argent. Une requête sur deux environ est rejetée pour des raisons de qualité. Parmi les principaux critères d’autorisation d’une requête figurent le potentiel du produit sur le marché, son exportabilité ainsi que la durée prévisible du projet  qui par nature devrait être brève.

Requêtes à présenter jusqu’au 15 décembre
Une hotline a été mise en place pour les conseils. Les entreprises suisses peuvent encore présenter leur requête jusqu’au 15 décembre 2011. La Commission de la CTI, forte de 60 membres élus par le Conseil fédéral, aura ensuite jusqu’à la fin de l’année pour se déterminer et conclure un traité de coopération avec les entreprises prises en considération.