Le taux de chômage en Suisse est descendu à 3,4% en mars contre 3,6% en février, a indiqué vendredi le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). En Suisse romande, le Valais enregistre la plus forte baisse, avec un taux passant à 3,9% de la population active contre 4,6% en février.
Le nombre de chômeurs valaisans a ainsi baissé de 1046 à 5341 personnes. Derrière, le Jura a vu son taux de chômage régresser de 0,4 point à 4,2%. Il dénombrait 1423 chômeurs en mars (-134 comparé à février). Vaud, Neuchâtel et Fribourg ont vu leurs taux baisser de 0,3 point à respectivement 5,2%, 5,6% et 2,8%. A fin mars, le canton de Vaud comptait 17’462 chômeurs (-945), celui de Neuchâtel 4809 (-293) et Fribourg 3560 (-322). Ce dernier reste le canton romand le moins touché par le chômage.
Genève recueille en revanche toujours le coefficient le plus élevé de Suisse, avec un taux de 6,6%, en recul toutefois de 0,2 point sur un mois. Le nombre de chômeurs à fin mars y était de 14’502 personnes (-509). Berne a affiché une baisse de 0,2 point à 2,4% pour 12’674 chômeurs (-835).
Au niveau national, le nombre de chômeurs est tombé à 134’905 personnes, soit 8420 de moins que le mois précédent, a indiqué le SECO. Le nombre de personnes au chômage a reculé de 18,7% par rapport au mois de mars 2010, soit 31’127 de moins. Sur un an toujours, le nombre de jeunes inscrits au chômage (15 à 24 ans) a diminué de 27,8% à 19’325.
L’ensemble de demandeurs d’emploi inscrits en mars auprès des office régionaux de placement (ORP) est passé à 197’837 personnes, soit une baisse de 14,5% comparé à la même période de 2010. Le nombre de places vacantes annoncées aux ORP a augmenté de 1035 à 21’999.
Réductions de l’horaire de travail décomptées
En janvier 2011, les réductions de l’horaire de travail (chômage partiel) ont touché 5’704 personnes, soit 686 de moins (-10,7%) que le mois précédent. Le nombre des entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 88 unités (-10,8%), passant à 729, celui des heures de travail perdues de 8’331 unités (-2,4%), pour s’établir à 333’165 heures. L’année précédente à la même époque (janvier 2010), le chômage partiel avait sévi dans 2’942 entreprises, touchant 37’792 personnes et entraînant la perte de 2’032’855 heures de travail.
