Selon la décision du Conseil fédéral, dès lundi 20 septembre 2021 les personnes non vaccinées ou non guéries devront présenter la preuve d’un test négatif à leur entrée en Suisse. Quatre à sept jours après, elles devront se faire tester de nouveau à leurs frais. Le Conseil fédéral présente ce durcissement comme un moyen d’éviter une augmentation des contaminations après les vacances d’automne.
L’Union patronale suisse (UPS) est soulagée que le Conseil fédéral ait opté pour cette option pratique et renoncé à rétablir l’obligation de quarantaine à l’entrée en Suisse. Les mesures adoptées dans le cadre de la circulation internationale des personnes correspondent à l’idée de l’UPS d’un mécanisme limité dans le temps, au sens d’un frein d’urgence. Selon l’UPS, le renforcement temporaire des dispositions relatives à l’entrée sur le territoire permet d’éviter que des variants de virus inquiétants ne pénètrent en Suisse à large échelle.
Les frontaliers sont à juste titre exemptés de ce durcissement des règles d’entrée. Pour que l’économie fonctionne, en effet, les régions frontalières en particulier dépendent de la circulation sans entrave de ces travailleurs.
Le Gouvernement a également reconnu la nécessité d’agir dans le cas de personnes vaccinées à l’étranger qui ont un lien avec la Suisse mais n’ont pas accès au certificat Covid. Le secteur du tourisme est particulièrement touché, ainsi que les entreprises actives au niveau international dont les employés et les partenaires commerciaux dépendent de l’accès au certificat Covid suisse. En délivrant désormais ce certificat à ces personnes, le Conseil fédéral répond aux demandes des employeurs.
L’UPS se félicite que la liste de l’Agence européenne des médicaments (AEM) fasse autorité pour la délivrance d’un certificat suisse. Après une période transitoire, à partir du 10 octobre, les personnes qui ont été vaccinées à l’étranger avec un vaccin approuvé par l’AEM pourront obtenir un certificat Covid suisse pour leur entrée sur notre territoire. En outre, tous les vaccins seront reconnus, notamment ceux des ressortissants de pays tiers de l’UE travaillant en Suisse.
