En Suisse, 4,621 millions de personnes sont actives occupées

30 mars 2011 Nouvelles

Selon les relevés de l’Office fédéral de la statistique (OFS), le nombre d’actifs occupés en Suisse augmente de 1,4% entre le 4e trimestre 2009 et le 4e trimestre 2010. Au sein de l’Union européenne (UE), il progresse de 0,3%. Sur la même période, le taux de chômage selon la définition du Bureau international du Travail (BIT) baisse en Suisse, passant de 4,8 à 4,2%. L’UE voit son taux de chômage au sens du BIT passer de 9,3 à 9,5%.

En Suisse, 4,621 millions de personnes sont actives occupées au 4e trimestre 2010, soit 1,4% de plus qu’au 4e trimestre 2009. Sur un an, le nombre d’hommes actifs occupés augmente de 2,2% et le nombre de femmes actives occupées de 0,4%. L’Union européenne (UE27) et la zone Euro voient leur population active occupée légèrement augmenter sur un an (+0,3% pour les deux zones).
Entre le 4e trimestre 2009 et le 4e trimestre 2010, le nombre de travailleurs de nationalité suisse a progressé (+0,4% à 3,351 millions), tout comme le nombre de travailleurs de nationalité étrangère (+4% à 1,270 million).

Au 4e trimestre 2010, 187’000 personnes sont au chômage en Suisse selon la définition du Bureau international du Travail (BIT), soit 29’000 de moins qu’un an auparavant. Ces chômeurs au sens du BIT représentent 4,2% de la population active, contre 4,8% au 4e trimestre 2009. Au contraire de la Suisse, tant l’Union européenne que la zone Euro voient leur taux de chômage BIT légèrement augmenter entre le 4e trimestre 2009 et le 4e trimestre 2010 (UE27 : de 9,3 à 9,5% ; zone Euro : de 9,8 à 10%). En comparaison avec l’UE/AELE, la Suisse se situe parmi les pays présentant les taux de chômage les plus faibles (Norvège : 3,2%, Autriche : 4,1%, Pays-Bas : 4,2%).

Au 3e trimestre 2010, l’arrivée sur le marché du travail des personnes achevant leur formation avait fait grimper le nombre de chômeurs BIT. Trois mois plus tard, la baisse marquée chez les 15-24 ans (le taux passe de 8,7 à 6,3%) et la réduction du nombre de chômeurs BIT n’étant pas inscrits auprès d’un office régional de placement (-17’000) suggèrent que la plupart d’entre eux ont rapidement trouvé un emploi.