Des assouplissements supplémentaires s’imposent

24 février 2021 Nouvelles

Après avoir consulté les cantons, le Conseil fédéral a confirmé les allégements annoncés pour le 1er mars et laissé entrevoir de nouveaux allégements à partir du 22 mars en cas d’évolution favorable de la situation. Les employeurs applaudis-sent aux premières mesures, mais regrettent que le secteur de la restauration doive encore attendre et que l'obligation du travail à domicile soit maintenue.

Après consultation des cantons, le Conseil fédéral a confirmé, lors de sa séance d’hier, les assouplissements annoncés ainsi que la suite de la procédure. Devant la fragilité persistante de la situation, il s’en tient au plan initial des ouvertures par étapes, dont profiteront le 1er mars les commerces de détail, les musées, les bibliothèques et les installations de loisirs et de divertissement en plein air.

Le Conseil fédéral a fixé au 12 mars une date supplémentaire pour la consultation des cantons, avec réévaluation de la situation; au vu de certains paramètres de référence comme le taux de positivité et d’occupation des lits de soins intensifs, les prochaines étapes d’ouverture pourront être décidées dès le 22 mars. Elles concerneront, entre autres, le télétravail obligatoire et l’ouverture des terrasses de restaurants.

Les employeurs saluent les ouvertures décidées pour les commerces de détail, les musées et d’autres installations extérieures, qui sont une première étape importante pour donner une perspective aux branches concernées. L’Union patronale suisse (UPS) regrette toutefois que le Conseil fédéral ait renoncé à ouvrir les espaces extérieurs des restaurants dès le 1er mars. Compte tenu de sa situation extrêmement difficile, le secteur de l’hébergement et de la restauration, qui a prouvé jusqu’ici que ses plans de protection sont efficaces et peuvent être respectés, aurait eu grand besoin de ce premier pas vers une détente.

L’UPS regrette également le nouveau report de l’assouplissement de l’obligation du télétravail, qu’elle espérait voir reconvertie en recommandation, comme précédemment. De plus en plus pesante pour de nombreux employeurs et employés, la situation actuelle impose d’urgence une certaine flexibilité d’application. Les employeurs attendent du Conseil fédéral qu’il corrige l’obligation du télétravail avant le 22 mars. Ils demandent aussi qu’au moins les terrasses de restaurants et, en cas d’évolution épidémiologique positive, leurs espaces intérieurs soient ouverts à cette date.

Les entreprises saluent la fixation d’une date supplémentaire pour décider de nouveaux assouplissements – tout en mettant beaucoup d’espoir dans l’intention affichée par le Conseil fédéral d’augmenter rapidement le rythme des allégements si la situation s’améliore. Elles attirent à nouveau l’attention sur le plan de déconfinement qu’elles ont élaboré avec economiesuisse et qui repose sur des principes clairs et compréhensibles.