L’Union patronale suisse (UPS) estime que le «Lehrplan 21» va dans la bonne direction. Les effets d’harmonisation de ce plan et le ciblage sur les compétences en sont deux aspects particulièrement positifs. L’UPS souhaite cependant que davantage de temps soit consacré au sujet transdisciplinaire de l’orientation professionnelle et que celui-ci soit plus contraignant. La mission de l’école obligatoire est en effet de faciliter l’entrée dans le monde du travail. En outre, le plan d’étude doit être mis en place de façon uniforme pour que les objectifs d’harmonisation visés puissent être atteints.
L’UPS salue l’orientation générale du plan d’études 21 et juge ses effets d’harmonisation et sa focalisation sur les compétences particulièrement positifs. L’harmonisation des objectifs permet aux employeurs de mieux évaluer le niveau des jeunes en fin de scolarité et de recruter plus aisément des apprentis issus de divers systèmes scolaires cantonaux. Les employeurs saluent en outre la facilitation de l’entrée dans le monde du travail prévue par le plan d’étude ainsi que l’amélioration de la mobilité intercantonale des familles avec des enfants en âge de scolarité.
Dans le cadre du «Lehrplan 21», l’UPS accorde une attention particulière au thème transdisciplinaire de l’orientation professionnelle. C’est pourquoi il demande que davantage de temps y soit consacré et qu’il devienne incontournable. La mission de l’école obligatoire est de faciliter l’accès à la formation professionnelle.
En ce qui concerne les exigences minimales définies dans le plan d’études 21, l’UPS souligne qu’elles sont insuffisantes pour de nombreuses formations professionnelles initiales. Les plus de 200 formations professionnelles posent des exigences scolaires différentes aux apprenants et certaines d’entre elles exigent des connaissances qui vont nettement au-delà de ces exigences minimales. En plus des exigences minimales en question, le plan d’études devrait donc définir d’autres niveaux d’exigences. Un renforcement des branches techniques, mathématiques et scientifiques, ainsi que de l’informatique et des compétences financières est essentiel aux yeux de l’UPS. Le volet du plan d’études «Economie, travail, budget au 3ème cycle», qui s’intéresse principalement à des questions liées au développement durable, doit en outre être remanié: l’entrée dans la vie active amène aussi un changement de rôle pour les jeunes – de simples consommateurs jusque là, ceux-ci deviennent des producteurs de biens et de services. En conséquence, le plan d’études devrait mieux intégrer la perspective entrepreneuriale.
Les cantons, les écoles et les enseignants disposent d’une importante liberté d’action pour mettre en place le cadre posé par le plan d’études 21. C’est pourquoi les cantons doivent s’accorder sur une mise en œuvre uniforme si l’on veut que les objectifs d’harmonisation puissent être atteints.
