À l’avenir, les assurés devront supporter eux-mêmes les risques des stratégies d’investissement pour lesquelles ils auront eux-mêmes opté pour la part surobligatoire de la prévoyance professionnelle. Le Conseil des États a emboîté le pas au Conseil national en donnant lui aussi son feu vert à la révision de la loi sur le libre passage.
L’adaptation de cette réglementation – dysfonctionnelle – est opportune. Au moment de leur sortie de la caisse de pension, les assurés obtenaient obligatoirement le montant minimal garanti selon la loi sur le libre passage. Ils pouvaient prétendre à ce minimum même si leur avoir était tombé au-dessous en raison de la stratégie d’investissement qu’ils avaient librement choisie. En conséquence, les autres assurés étaient obligés d’assumer les risques liés à des stratégies d’investissement individualisées. La révision de la loi sur le libre passage renforce donc à juste titre la responsabilité personnelle dans la prévoyance professionnelle.