Préserver l’attrait de la place économique suisse

27 janvier 2012 Nouvelles

Au cours de la présente législature, le Conseil fédéral entend assurer l’avenir de la place économique suisse. Dans des domaines importants, tels le marché du travail, la sécurité sociale et la formation, les objectifs du Conseil fédéral se recoupent avec les objectifs stratégiques de l’Union patronale suisse.

Le Conseil fédéral a fixé les grands axes de la législature 2011 – 2015. Il se propose d’atteindre 26 objectifs par l’application de 89 mesures. Pour ce faire, comme il ressort des documents publiés, il prend appui sur six lignes directrices.

Ainsi, il entend veiller à ce que la place économique suisse demeure également attrayante et compétitive en 2015 et qu’elle se distingue par des finances fédérales saines et des institutions publiques efficaces. Pour atteindre ce but, il faudrait créer de solides conditions-cadre pour que la Suisse tienne le coup dans la concurrence internationale et maintienne un niveau élevé de prospérité.

Rester plus longtemps dans la vie active
Pour le Conseil fédéral, ces conditions-cadre sont non seulement synonymes de système fiscal compétitif, de place financière sûre ou de quotes-parts de l’Etat et de quotes-parts fiscales modérées. C’est au niveau des questions de marché du travail que le gouvernement voit la nécessité d’agir : ainsi, des conditions-cadre doivent être créées afin que la population reste plus longtemps active.

Parmi les moyens à mettre en œuvre pour atteindre le but visé, le Conseil fédéral mentionne des modèles de travail permettant de mieux concilier travail et vie privée. Il entend en particulier aller de l’avant avec la 12e révision de l’AVS dans le cadre de la consolidation financière des assurances sociales. Mais il n’en précise pas les principes.

La politique fédérale doit s’appuyer sur des lignes directrices permettant à la Suisse de bien se positionner sur les plans régional et mondial et d’étendre son influence internationale. Dans cette opération, la Suisse est surtout en lien avec l’UE, avec laquelle le Conseil fédéral entend poursuivre sur la voie des bilatérales.

Davantage de dépenses pour la formation
Le Conseil fédéral souhaite aller dans le sens de la consolidation de la cohésion sociale. Pour exploiter les chances offertes par la migration et faire face à ses risques, il faudrait adapter la loi sur l’asile, mieux ancrer l’intégration dans différentes lois spéciales et rédiger un rapport précisant les effets de la libre circulation des personnes.

Mais l’un des buts à atteindre est aussi d’endiguer la croissance des coûts dans la santé publique, notamment grâce à une prévention renforcée et à une promotion accrue de la santé.

Pour défendre la position de pointe de la Suisse dans la formation, la recherche et l’innovation (FRI), il y a lieu de relever le montant des dépenses dans le cadre du message sur les crédits FRI. Le Conseil fédéral veut aussi participer aux programmes de recherche de l’UE 2014 à 2020 ainsi qu’aux programmes pour l’éducation, la formation et la jeunesse de l’UE (« Erasme pour tous »).