L’AELE lance une nouvelle négociation de libre-échange

24 novembre 2010 Nouvelles

Le conseiller fédéral Johann N. Schneider-Ammann et les ministres des autres Etats de l’AELE (Association européenne de libre-échange: Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse) ont rencontré les ministres des Etats membres de l’Union douanière Russie-Bélarus-Kazakhstan pour lancer formellement les négociations sur un accord de libre-échange.

Avec la signature d’une déclaration conjointe, les Etats de l’AELE et les Etats de l’Union douanière Russie-Bélarus-Kazakhstan ont formellement confirmé leur objectif d’ouvrir des négociations de large portée en vue d’établir des relations de libre-échange. Il est prévu que les futures négociations de libre-échange couvrent le commerce des marchandises, la facilitation des échanges, le commerce des services, les investissements, la concurrence, la protection des droits de propriété intellectuelle ainsi que les marchés publics. Selon le département fédéral de l’économie, le premier tour de négociations est prévu en janvier 2011.

La Russie, le Bélarus et le Kazakhstan constituent ensemble, pour ce qui est du commerce des marchandises, le 5e débouché pour les exportations des Etats de l’AELE et le 4e fournisseur des Etats de l’AELE en dehors de l’Union européenne. En 2009, les exportations suisses vers les trois pays se sont élevées à 2,4 milliards de francs (essentiellement produits chimiques et pharmaceutiques, machines et appareils électriques), les importations à 1,4 milliard de francs (essentiellement agents énergétiques – notamment combustibles pétroliers -, métaux précieux, produits chimiques). La Russie représente une importante destination pour les investissements directs suisses à l’étranger. Fin 2008, ces investissements s’élevaient à environ 5,4 milliards de francs. Au Bélarus et au Kazakhstan, le montant des investissements directs suisses est relativement modeste.

Selon le Département fédéral de l’économie, des relations de libre-échange avec la Russie et les autres membres de l’union douanière contribueront à augmenter la compétitivité de l’économie suisse sur ces marchés et, de manière générale, à améliorer les conditions-cadre pour les échanges économiques avec ces pays, avec des effets positifs sur la croissance.