Prolongation de la durée d’indemnisation en cas de réduction de l’horaire de travail

13 janvier 2016 Nouvelles

Reconnaissant la situation difficile que subissent en particulier les entreprises exportatrices qui perdent des mandats en raison du franc fort, le Conseil fédéral a décidé de faire passer de douze à 18 mois la durée maximale d’indemnisation en cas de réduction de l’horaire de travail. L’Union patronale suisse salue cette mesure, puisque le chômage partiel permet aux employeurs de sauvegarder des postes de travail.

Après l’abolition du taux de change plancher avec l’euro il y a un an, le Conseil fédéral avait décidé d’autoriser les entreprises à demander des indemnités de chômage partiel lorsque des fluctuations de cours de change entraînent des pertes de travail. A partir du 1er février 2016, la durée maximale d’indemnisation en cas de réduction de l’horaire de travail passera de douze à 18 mois, comme annoncé par le Secrétariat d’Etat à l’économie. Le Gouvernement justifie cette mesure par les difficultés économiques et la perspective de voir le taux de chômage en 2016 dépasser sensiblement la moyenne suisse attendue sur le long terme. Les entreprises touchées par des pertes d’activité auront ainsi plus de temps pour s’adapter aux conditions nouvelles, sans perdre des collaborateurs, avec leur savoir-faire.

L’Union patronale suisse applaudit à cette mesure. Le chômage partiel est un moyen efficace de garantir l’emploi dans les entreprises qui n’ont temporairement plus assez de commandes pour occuper entièrement leur personnel. En limitant l’indemnité à 18 mois sur une période de deux ans, on s’assure d’autre part que le chômage partiel ne devienne pas un état permanent.