L’opposition à la réforme Prévoyance vieillesse 2020 est souvent réduite à la question des 70 francs par mois supplémentaires dont bénéficieraient les nouveaux rentiers AVS. Autrement dit, ils ne rejetteraient que la solution de compensation pour l’abaissement du taux de conversion du deuxième pilier retenue par le Parlement. Mais la réforme crée de nouveaux déséquilibres dans le système des trois piliers pour lequel beaucoup d’autres pays nous envient, et engendre aussi de nouvelles lourdeurs administratives pour les entreprises. Son impact sur le budget de la Confédération risque aussi de diminuer les ressources disponibles pour la recherche et la formation – ou pour les agriculteurs, pourtant souvent cités parmi les principaux bénéficiaires de la réforme. Voici les analyses du président de l’Union patronale suisse, Valentin Vogt.
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