En rejetant à une nette majorité l’initiative d’autodétermination, les citoyennes et citoyens de notre pays ont envoyé un signal clair. Ils veulent préserver la sécurité et la fiabilité des relations internationales de la Suisse et ses traditions en matière de politique étrangère. Dans un monde de plus en plus polarisé surtout, un petit pays a tout intérêt à se réclamer de ces valeurs fondamentales. Le souverain veut également s’en tenir au modèle suisse de réussite. Le commerce international est un pilier de la prospérité que nous avons connue jusqu’ici. Il ne doit pas pouvoir être remis en cause par des attitudes isolationnistes.
L’Union patronale suisse est satisfaite du résultat. Le verdict de ce dimanche évite aux employeurs l’incertitude qui aurait plané tout particulièrement sur leurs décisions en matière d’emploi et d’investissement en cas d’acceptation de l’initiative. Cette insécurité juridique aurait fragilisé la place économique suisse.
Les employeurs sont soulagés de savoir que la Suisse pourra s’en tenir à une tradition éprouvée en matière de politique étrangère. Ils sont convaincus que le respect des règles du jeu décidées d’un commun accord en cas de conflit renforce la sécurité juridique et ne va donc pas à l’encontre des intérêts des citoyens.
