Les écoles supérieures plus clairement positionnées

19 octobre 2017 Nouvelles

Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a révisé d’importantes bases juridiques applicables aux écoles supérieures. Les offres de formation des écoles supérieures sont revalorisées et mieux positionnées, au niveau de formation tertiaire. Les associations de branche devraient pouvoir exercer davantage d’influence sur les contenus des plans de formation.

L’ordonnance totalement révisée contenant les prescriptions minimales sur la reconnaissance des filières de formation et des études postdiplômes des écoles supérieures (OCM-ES) entre en vigueur le 1er novembre 2017. Ainsi, les rôles et les compétences des différents acteurs (Confédération, cantons, organisations du monde du travail et fournisseurs de formations) sont plus clairement définis. Dans sa réponse à la procédure de consutation sur cette ordonnance, l’UPS a salué cette orientation qui est maintenant confirmée.

Contrairement aux hautes écoles, les plans d’études cadres constituent un élément central et national de pilotage uniforme des écoles supérieures. Ils permettent de mieux harmoniser et de rendre transparents les qualifications et les diplômes en mettant davantage l’accent sur le marché du travail. Ce qui est important dans cette évolution, c’est que l’influence des associations sur les plans d’études cadres se trouve renforcée. Ces derniers sont élaborés par les organisations du monde du travail, en collaboration avec les fournisseurs de formation. Ils forment des organes partenaires responsables qui cherchent à orienter de manière encore plus ciblée les offres de formation des écoles supérieures sur les besoins du marché du travail et à simplifier les procédures administratives.