Le souverain a refusé la loi fédérale sur la réforme de la prévoyance vieillesse 2020 et rejeté dans le même mouvement le relèvement de la TVA juridiquement liée au projet de réforme. Une majorité de cantons s’est également opposée à cette augmentation.
Ainsi donc, après l’initiative AVSplus, le souverain vient de rejeter pour la seconde fois en l’espace d’une année une extension de l’AVS selon le principe de l’arrosoir. Le peuple refuse toute expérience hasardeuse avec notre assurance vieillesse et veut avoir la garantie d’un maintien des rentes à leur niveau actuel. Le mandat qu’il donne au monde politique est clair : mettre rapidement en place une véritable réforme capable de préserver durablement les rentes et de stabiliser financièrement la prévoyance vieillesse – sans extension non ciblée et irresponsable.
Au tour du Conseil fédéral, à présent, de réunir rapidement les partis et les partenaires sociaux autour d’une table et de présenter d’ici quelques mois un nouveau projet de réforme afin que les mesures non contestées puissent entrer en vigueur en 2020/2021. Pour stabiliser financièrement l’AVS, l’âge de la retraite doit être fixé à 65 ans pour les femmes comme pour les hommes et il faut augmenter modérément la TVA. D’autre part, le taux de conversion minimal doit être abaissé et compensé par des mesures adéquates dans le cadre de la prévoyance professionnelle. Sur ces trois points essentiels, les quatre partis gouvernementaux étaient jusqu’ici d’accord. A partir de là, il est possible de construire rapidement un projet de réforme durable et bénéficiant d’une large assise.
Renseignements
- Roland A. Müller, Directeur de l’Union patronale suisse, Tél. 079 220 52 29, mueller@arbeitgeber.ch
- Martin Kaiser, Responsable du Secteur politique sociale et assurances sociales, Tél. 079 517 68 26, kaiser@arbeitgeber.ch
- Michael Wiesner, Responsable Communication, economiesuisse, Tél. 079 479 72 89, michael.wiesner@economiesuisse.ch