Même en cherchant de son mieux à épuiser le potentiel de recrutement sur le marché du travail local, l’économie suisse continue de dépendre du personnel qualifié étranger. Cet appel à des professionnels étrangers a souvent pour but de permettre des échanges limités dans le temps d’employés au sein d’entreprises actives sur le plan international, afin d’y assurer les échanges de savoir-faire et permettre le développement de projets. De ce point de vue, la décision du Conseil fédéral de relever les contingents d’Etats tiers de 500 unités à 7500 pour l’année 2017, puis à 8000 unités pour l’année 2018 apparaît clairement insuffisante.
Dans sa prise de position du 30 juin dernier, l’Union patronale suisse préconisait déjà un relèvement des contingents à 8500 unités, c’est-à-dire au moins au niveau de 2014.
L’augmentation – au niveau de 2014 – des nombres maximums destinés aux prestataires de services en provenant de l’UE/AELE, telle que décidée également par le Conseil fédéral lors de cette séance du 29 septembre, mérite en revanche d’être saluée.