L’IIM doit être mise en œuvre de manière non bureaucratique et efficace

7 avril 2017 Nouvelles

Un obstacle sur la longue voie de mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse est écarté: le référendum contre sa loi d’application par le Parlement fédéral n’aura pas lieu. Il importe maintenant d’aménager la préférence indigène au niveau de l’ordonnance sous une forme impliquant un minimum de bureaucratie et favorisant l’efficacité.

Après le vote par le Parlement fédéral de la loi d’application de l’initiative contre l’immigration de masse (IIM), différents milieux avaient annoncé leur intention de lancer une demande de référendum contre cette loi. Ils n’ont manifestement pas réussi à récolter le nombre de signatures requis. Ainsi, la loi ne va pas être soumise au peuple et pourra entrer en vigueur au début de 2018. Les employeurs devront annoncer leurs postes vacants dans les groupes professionnels, les secteurs d’activités et les régions économiques connaissant un taux de chômage supérieur à la moyenne aux offices fédéraux de placement. Ceux-ci devront envoyer des dossiers de candidature de la main-d’œuvre indigène susceptibles de convenir aux employeurs pour les examiner.

L’Union patronale suisse est favorable à cette mise en œuvre qui d’une part répond aux postulats de l’initiative contre l’immigration sans pour autant remettre en cause la libre circulation des personnes et l’ensemble des accords bilatéraux passés avec l’UE. Le non-aboutissement de la demande de référendum contre la loi est un signe que la priorité indigène âprement négociée par le Parlement n’est pas si mauvaise que cela aux yeux du peuple. Il s’agit maintenant d’aménager l’ordonnance dans une réglementation pragmatique, non bureaucratique et efficace.