L’harmonisation partielle des heures d’ouverture des magasins renforce le commerce de détail

2 juin 2014 Nouvelles

L’Union patronale suisse est favorable à l’harmonisation partielle à l’échelle de la Suisse des heures d’ouverture des magasins. Elle renforce le commerce de détail et va dans le sens des besoins des consommateurs sans remettre en question la protection des travailleurs.

Dans sa prise de position, l’Union patronale suisse (UPS) salue l’harmonisation partielle des heures d’ouverture des magasins (Motion Lombardi). Ce texte demande qu’en ce qui concerne les heures d’ouverture des magasins dans le commerce de détail, les normes minimales suivantes soient appliquées dans l’ensemble de la Suisse:

  • du lundi au vendredi de 6 heures à 20 heures
  • le samedi de 6 heures à 19 heures

L’UPS se prononce en faveur de cette extension modérée des heures d’ouverture des magasins, notamment pour les raisons suivantes:

  • L’harmonisation partielle réduit les distorsions de concurrence dans le commerce de détail. Les réglementations cantonales actuelles ressemblent à un patchwork bigarré. Non seulement les consommateurs en font les frais, mais aussi les détaillants.
  • L’allongement des heures d’ouverture augmente la compétitivité du commerce de détail vis-à-vis de l’étranger. Actuellement, le tourisme d’achat fait perdre environ 8 à 10 milliards de francs par année au commerce de détail suisse. Si un quart environ de ces touristes s’approvisionnent dans le pays voisin, c’est précisément parce que les heures d’ouverture des magasins y sont plus libérales.
  • Les nouvelles heures d’ouverture sont judicieuses, quelle que soit la taille de l’entreprise. Elles offrent aussi aux petits détaillants une plus grande marge de manœuvre et davantage de flexibilité. C’est pourquoi les petits fournisseurs soutiennent l’adaptation des horaires d’ouverture.
  • L’extension des heures d’ouverture des magasins devrait déboucher sur une légère croissance économique. De plus, les nouveaux horaires sont bien adaptés aux habitudes de vie actuelles.
  • Les normes minimales n’exigent pas de travail de nuit ou du dimanche supplémentaire. Elles ne mettent donc pas en danger la protection des travailleurs.