«Il faut des formules plus souples, adaptées au monde moderne du travail»

Le partenariat social est un succès, dit l’un. Le fait que certaines branches n’ont pas de convention collective de travail est un malaise, dit l’autre: Dans la revue «La Vie économique» du Seco, deux représentants du partenariat social – Roland A. Müller de l’Union patronale suisse et Daniel Lampart de l’Union syndicale suisse – discutent des thèmes actuels comme l’initiative sur l’immigration, la réforme des rentes et la saisie du temps de travail.

Grâce au marché du travail flexible et à la faculté d’adaptation de l’économie, la Suisse arrive à bien maîtriser des défis comme, par exemple, la crise financière il y a bientôt dix ans. Il faut absolument préserver ces atouts, souligne le directeur de l’Union patronale suisse, Roland A. Müller, dans le débat avec Daniel Lampart, économiste en chef de l’Union syndicale suisse. Il insiste sur le fait que, en Suisse, la flexibilité est intrinsèquement liée à une bonne protection des travailleurs et d’excellentes prestations de l’assurance-chômage.

Par exemple, Roland A. Müller demande plus de flexibilité concernant l’obligation de saisir le temps du travail. La loi sur le travail a plus de 50 ans et de nombreux salariés ont gagné en autonomie depuis. «Nous avons besoin de formules plus souples, adaptées au monde moderne du travail.»

Le débat publié dans la revue «La Vie économique» est disponible dans son intégralité en format PDF.