Chez LEONI Studer AG aussi, les travailleurs âgés sont un plus

1 septembre 2015 Bonne pratique

Le développement et la production de câbles, comme ceux fabriqués par LEONI Studer AG, exigent beaucoup de savoir-faire et d’expérience. Pour l’entreprise, les travailleurs âgés sont donc de précieux détenteurs de connaissances. Et, dès lors, très appréciés en tant que tels.

LEONI Studer AG développe et produit des fils, des fibres optiques et des câbles pour diverses infrastructures et pour l’industrie en général. Ce travail hautement spécialisé réclame beaucoup de connaissances et d’expérience. On comprend dès lors que les seniors soient un atout pour l’entreprise. «En tant que précieux détenteurs de savoir-faire, les travailleurs expérimentés sont très prisés chez nous», relève Karin Bühler, cheffe des Ressources humaines chez LEONI Studer AG. Un propos confirmé par le fait que le spécialiste du câble ne fixe pas de limite d’âge à l’embauche. «Dans notre entreprise, les connaissances et l’expérience comptent beaucoup», souligne encore Mme Bühler.

LEONI Studer AG a aussi à cœur d’offrir des perspectives à ses collaborateurs et de les garder à son service. En ce moment, elle travaille notamment à améliorer les transferts de connaissances sur le plan interne. Pour cela, elle dynamise sa politique de promotion du personnel et l’oriente davantage encore vers la planification de la relève et la mise en valeur des trésors d’expérience disponibles en son sein. Elle pratique aussi, ici et là, diverses formules en tandem dans lesquelles les travailleurs expérimentés et les seniors jouent un rôle éminent. «Le mix des générations fonctionne bien», confie Karin Bühler, pour qui «la diversité est un facteur de succès important.»

Un exemple très parlant à cet égard est celui de l’ex-ingénieur en chef, qui transmet ses connaissances aux jeunes générations dans des cours du samedi depuis qu’il est à la retraite. Ceux-ci apprécient ce transfert de savoir par d’anciens supérieurs. «Ces initiatives d’apprentissage sont très fructueuses», se réjouit Mme Bühler. Elle y consacrerait volontiers encore plus d’efforts. Seulement il y a conflit entre le désir de conserver le savoir dans l’entreprise et la réalité des coûts. «La situation économique actuelle et la pression concurrentielle ne nous laissent qu’une faible marge de manœuvre pour occuper tous les postes clés en tandem», regrette Karin Bühler.

Fiche signalétique

  • Branche: fabrication de câbles

  • Lieu: Däniken

  • Collaborateurs: 415

  • Dont âgés de plus de 45 ans: environs 200

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