2e sondage SSR sur l’initiative des vacances: la tendance se confirme

29 février 2012 Nouvelles

Le deuxième sondage SSR sur les votations du 11 mars montre un rejet croissant à l’égard de l’initiative sur les vacances. L’opinion semble bien consciente des risques que l’exigence d’un minimum de six semaines de vacances renferme pour notre pays : les petites et moyennes entreprises, déjà aux prises avec la force du franc et des coûts du travail élevés en comparaison internationale, seraient particulièrement touchées.

Si les Suisse avaient voté le 21 février sur l’initiative, 63% d’entre eux auraient refusé le texte. L’initiative, en faisant augmenter les coûts du travail, serait en premier lieu dommageable pour les PME.  Nombre d’entre elles vivent déjà sur leurs réserves. Des charges supplémentaires n‘auraient que pour effet d’affaiblir encore la compétitivité de notre économie.

Eviter une réglementation rigide
L’obligation légale d’octroyer six semaines de vacances représenterait également un grand défi organisationnel pour de nombreuses sociétés. Si de grandes entreprises pourraient être en mesure de compenser des absences plus fréquentes, les petites et moyennes entreprises n’auraient souvent pas les moyens de financer des remplaçants, et encore moins les compétences qui vont avec.

Cette problématique organisationnelle toucherait tout spécialement les 88% de micro-entreprises comptant moins de 10 employés (boulangerie, atelier etc..). Et le stress aurait tendance à augmenter chez les travailleurs face à l’accumulation des tâches supplémentaires. L’initiative aurait un effet boomerang pour les travailleurs. L’Union patronale suisse poursuit son combat pour un NON le 11 mars.