Des contributions à la formation professionnelle supérieure également

14 février 2014 Nouvelles

La Commission du Conseil national pour la science, l’éducation et la culture recommande le rejet de l’initiative sur les bourses d’études. Elle soutient le contre-projet indirect du Conseil fédéral, qu’elle souhaite cependant compléter sur des points essentiels. Il est aussi tout à fait réjouissant que la formation professionnelle supérieure en cours d’emploi soit explicitement intégrée dans la loi.

Selon l’Union patronale suisse (UPS), la révision totale de la loi sur les contributions à la formation (en tant que contre-projet indirect à l’initiative démesurée sur les bourses d’études) mérite d’être saluée. Il est notamment heureux que la formation professionnelle supérieure (hautes écoles spécialisées et examens fédéraux), essentielle pour le marché du travail, soit également prise en compte dans cette loi et explicitement nommée, selon la volonté de la Commission du Conseil national pour la science, l’éducation et la culture (CSEC-N). On peut espérer que ce faisant les élèves en formation professionnelle supérieure pourront également bénéficier de prêts d’études. Ainsi, une nouvelle source subsidiaire de financement serait créée à leur intention. La formation professionnelle supérieure en cours d’emploi est surtout financée de manière privée, par les élèves eux-mêmes et leur employeur.

Il faut aussi saluer la décision de la CSEC-N souhaitant que les crédits de la Confédération destinés à l’aide à la formation soient accordés aux cantons en fonction des contributions effectives de chacun et non pas au prorata de la population résidante. Des incitations sont ainsi fixées aux cantons afin qu’ils accroissent leur engagement en faveur des bourses et des prêts. On évite par là une répartition par saupoudrage des fonds de la Confédération.